Un patrimoine exceptionnel!

Labelisé « Village de charme », « Petite Cité de Caractère » et « Village fleuri (3 fleurs) », Le Coudray-Macouard jouit d’un patrimoine botanique et architectural remarquable.

Situé en plein cœur du Val de Loire classée par L'UNESCO et du Parc Naturel Régional Loire-Anjou-Touraine, à 10 minutes de Saumur et de Montreuil-Bellay, le village Le Coudray-Macouard bénéficie d’une localisation privilégiée.

Ancien village fortifié édifié sur une butte de calcaire tendre, Le Coudray-Macouard se situe juste à l’écart de la départementale 347, ce qui lui a permis de garder son aspect médiéval et tout son charme. Il apparaît comme une petite agglomération perchée sur un piton flanqué de quelques toits cachés dans la verdure et dominé par le clocher de son église.

Le cours du Thouet vous emmène ainsi au pied d’un village lumineux où le bleu de l’ardoise et le blanc du tuffeau esquissent toutes les nuances de matériaux rois, sans lesquels les plus beaux châteaux de la Loire n’auraient jamais vu le jour.

A celui qui flâne et qui a la curiosité d'entrer dans le village, ce bourg pittoresque réserve bien des surprises !

Le promeneur y découvre un dédale de rues et de ruelles fleuries bordées de hauts murs de tuffeau. Montant et descendant au hasard de ces chemins tortueux aux noms évocateurs du passé (rue du Pas d'Aubigné, rue de Tire-Jaret, rue du Four à Ban, rue de la Seigneurie, etc...), il se perd rapidement, mais ne le regrette pas, surtout s'il a la chance de voir s'entrouvrir quelques vieux portails, lui permettant de jeter un regard curieux et admiratif sur quelques-unes des belles demeures XVème, XVIème et XVIIème, un instant privées de l'abri de ses vieux murs.

Le Coudray-Macouard doit également son charme au fleurissement champêtre et notamment aux plantes textiles et tinctoriales qui courent au long des ruelles et qui font sa renommée.

L'histoire du Coudray-Macouard

C’est au hameau de Bron, rattaché à la commune en 1795 et situé le long d’un méandre du Thouet, que l’on trouve les premières traces d’occupation : un grand dolmen, aujourd’hui détruit, du mobilier archéologique de l’époque gallo-romaine puis un domaine dépendant de la villa d’Antoigné et cédé au chapitre de Saint-Martin de Tours par Charlemagne. Au XIème siècle un moulin est attesté.

Sur la route de Bron, plus proche de la butte calcaire du Coudray, un prieuré dépendant de Saint-Aubin d’Angers est fondé au XIème siècle et la chapelle qui y est rattachée sert d’église paroissiale jusqu’aux Guerres de Religion. Aujourd’hui ne restent que quelques vestiges et de nombreuses cavités ; le cartulaire de l’abbaye de Saint-Aubin mentionne d’ailleurs une assemblée tenue vers 1100 « dans la cave même des moines ». 

En 1147 Geoffroy Plantagenêt, Comte d’Anjou, fait édifier sur la butte une forteresse destinée à la surveillance de Montreuil-Bellay et du vassal rebelle Giraud II Berlay. Du château comtal il ne reste rien. Vendu à la Révolution à plusieurs propriétaires il est entièrement démoli en 1824. Seule la chapelle castrale du XIIème siècle, dédiée à Notre-Dame est encore en place. Devenue église paroissiale sous le vocable de Saint-Aubin en 1640 elle a depuis été plusieurs fois remaniée ne conservant de la période ancienne qu’une voûte de type plantagenêt à l’entrée de la nef et quelques éléments du chevet. Un superbe retable dédié à la Vierge, de la fin du XVIIème siècle ou début XVIIIème siècle orne le fond du chœur. L’église Saint-Aubin fait partie du réseau « Églises Accueillantes en Anjou ».

Au gré des ruelles, derrière de hauts murs de tuffeau ou dans l’embrasure d’un vaste portail, de riches manoirs et châteaux laissent apercevoir tourelles, lucarnes ou colombier-porche. La Seigneurie du Bois des XVème et XVIème siècles s’ouvre à la visite sur rendez-vous en proposant des expositions permanentes et temporaires. L'animation et la restauration de ce beau logis doit à l'engagement de bénévoles.

La paroisse du Coudray semble avoir eu une certaine importance dès le XIe siècle grâce à la présence d'un prieuré dépendant de l'abbaye de Saint Aubin d'Angers. Le seigneur Macouard a sans doute participé au développement de ce site puisque son nom a été ajouté à celui du Coudray dès la fin du XIe siècle.

C'est à partir du XIIe siècle que l'histoire du village est bien connue. En effet c'est en 1147 que Geoffroy Plantagenet, comte d'Anjou, alors en guerre contre le seigneur de Montreuil, Girault Berlay, construit un château fort au sommet de la butte et l'entoure de fortifications. Du château, il ne reste que la chapelle devenue église paroissiale dans le courant du XVIIe siècle. Des remparts, il ne reste que la partie Est, restaurée au XVIe siècle.

Au cours des XVe et XVIe siècles, s'établissent plusieurs seigneuries: Seigneurie de la Grise, du Bois, de La Rue et de Louzy. De la première, il ne reste rien, mais les autres sont conservées et certaines ont donné lieu à de très belles restaurations, voir à des d'agrandissements au XVIIIe siècle.


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